RECOS machines certifié conforme
Recos Machines, spécialiste de la révision de machines-outils, est depuis plus de 25 ans partenaire certifié par le constructeur Trumpf pour le reconditionnement de ses machines.
Aujourd’hui, Recos Machines reconditionne en France, selon les normes du constructeur, près de 60 machines par an tous types confondus. Fruit de ce partenariat de longue date, cette année Recos Machines a livré sa 1000 ème machine.
Il s’agissait d’une table laser TruLaser 5030 en 6 kW.
Les origines
La société, qui à l’origine s’appelait Trumpf Recos (pour reconstruction) a été fondée en avril 1986 par Trumpf, à la demande de son dirigeant de l’époque Prof Dr-Ing E. h. Berthold Leibinger, et ce afin de répondre à un besoin induit par le marché de la machine d’occasion. Ce dernier est parti du constat que le négoce de machines d’occasion pouvait ternir l’image de marque du constructeur, en raison du manque de compétences de certains acteurs. En effet, des acheteurs pouvaient voir arriver en leurs ateliers une machine d’occasion ne fonctionnant plus, du fait d’un mauvais démontage, de pièces défectueuses, d’un problème de transport ou tout autre avatar du même ordre.
Trumpf Recos était à ses débuts une filiale de Trumpf et avait comme objectif premier de remédier à cette situation. Le fait de créer une filiale directement rattachée à la maison mère était l’assurance que la remise à niveau des machines serait faite sans concessions, selon les normes du constructeur, et avec des pièces d’origine. Tout le monde avait à y gagner. En premier lieu Trumpf qui pérennisait son image de marque même avec les machines d’occasion, Trumpf Recos qui bénéficiait du soutien du constructeur et enfin, bien sûr, les clients qui pouvaient avoir confiance dans le matériel qu’on leur proposait.
En 1995, Trumpf Recos est sorti du giron de Trumpf pour devenir Recos Machines et intégrer le groupe Broziat.
Recos machines
Aujourd’hui, sur les 6 partenaires certifiés par Trumpf en Europe, le groupe Broziat en compte pas moins de 3 et révise environ 160 machines d’occasion par an. Au sein de ce groupe, Recos Machines qui affiche plus de 25 ans d’expérience dans le domaine, révise pour sa part près de 60 machines par an, tous modèles confondus (presses-plieuses, poinçonneuses-grignoteuses, combinés, tables laser 2D, 3D, découpe de tube au laser, et bien entendu tous les périphériques d’automatisation).
Pour ce faire, il doit chaque année réobtenir sa certification Trumpf. En effet, tous les ans, le constructeur procède à un audit de ses partenaires certifiés, et leur applique les mêmes normes que celles fixées dans ses usines, toutefois légèrement adaptées aux spécificités des machines d’occasion, incitant ainsi ses partenaires à se maintenir à niveau. Il faut dire que les équipements sont révisés selon les normes constructeur et sont tous soumis à la réalisation d’une pièce étalon garantissant que les machines révisées assurent une tolérance de fabrication égale aux machines neuves.
Toutes les machines révisées par Recos Machines le sont dans ses locaux situés près de Haguenau. Recos Machines dispose pour cela de 2.300 m2 d’atelier et de surface de stockage, au sein desquels les 16 techniciens de la société (tous formés par Trumpf) assurent les révisions et le suivi des machines, uniquement avec des pièces d’origine constructeur.
Une prestation garantie et suivie
Au-delà du sérieux de la démarche de remise à niveau des équipements fournis par Recos Machines, c’est une prestation globale qui est proposée au client. L’offre Recos Machines porte sur une large gamme de machines de découpe laser, de poinçonneuses-grignoteuses, de machines combinées, de presses-plieuses, et depuis peu de machines de découpe de tubes au laser. De surcroît, il convient d’ajouter à cette liste les périphériques et automatismes de chargement et de déchargement proposés par Trumpf.
Dans tous les cas, Recos Machines assure l’ensemble des opérations, depuis la reprise chez le vendeur jusqu’à la mise en œuvre chez le nouveau propriétaire de la machine. Il faut préciser que les prestations sont assorties d’une garantie allant de 3 à 6 mois selon les équipements. Ainsi, à chaque fois, c’est une machine révisée avec des pièces d’origine constructeur et prête à assumer une nouvelle carrière qui est proposée au client. Dans cet esprit, les techniciens Recos Machines, formés par Trumpf et habilités à intervenir sur les machines, assurent le service après-vente des équipements commercialisés.
Signalons que le niveau de formation des techniciens est tel, que les partenaires certifiés et le constructeur peuvent se “sous-traiter le SAV”. Pour ce faire, un logiciel commun permet de piloter les techniciens et les interventions, tant sur les machines d’occasion que sur des machines neuves.
Le rôle de Recos Machines va même au-delà de la mise en route et concerne également la formation des utilisateurs, y compris sur les logiciels de programmation. En effet, Recos Machines est agréé par Trumpf pour ce type de prestation et dispose d’une salle dédiée dans ses locaux.
La 1.000ème machine !
Au début de l’été, Recos Machines a livré sa 1.000 ème machine. Il s’agissait d’une table laser TruLaser 5030 en 6 kW de dernière génération utilisant une seule tête de découpe pour couvrir toutes les plages d’épaisseur à usiner.
Cette machine à moteurs linéaires a été entièrement révisée, et toutes les pièces d’usure ont été systématiquement changées comme par exemple les soufflets d’axes. Concernant le cœur de la machine, à savoir la source et le chemin optique externe, les tubes quartz, les miroirs de renvoi, le système de refroidissement, etc..., sont changés ou révisés selon les besoins. Le changeur de palettes a été entièrement démonté et révisé, tout comme l’aspiration et le refroidisseur. Si les pignons d’entraînement ont du jeu, ils sont changés.
Sur cette machine de dernière génération, il n’était pas nécessaire d’upgrader la CN, mais il est à souligner que lorsque cela s’avère nécessaire et afin de disposer des fonctionnalités les plus évoluées proposées par le constructeur, Recos Machines est à même de faire évoluer la CN vers la dernière version.
© Tôlerie Magazine, photo et article, Septembre 2013